Un projet novateur, une première en matière de construction navale innovante, la drague de désenvasement de barrages réalisé par Alieco, a suscité l’intérêt de la télévision nationale qui diffusera prochainement un reportage sur l’histoire de ce projet unique en Algérie.

La question de l’envasement des barrages a toujours constitué un point noir de la gestion des barrages et une préoccupation majeure de l’Agence nationale des barrages et des transferts, l’Anbt. Au fil des années, de nombreux barrages perdent parfois jusqu’à la moitié de leur capacité de stockage du fait de l’envasement, un tassement progressif du fond du barrage, résultant des pluies de ruissellement et de l’effritement des berges du barrages.

Il existe une technique «naturelle» pour se débarrasser de la boue vaseuse, c’est la vidange de fond. Sauf qu’elle exige un barrage plein, exerçant une pleine pression pour «décaper» le fond du barrage et est consommatrice d’eau. Un lâché qui profite toutefois, à l’agriculture environnante. Mais en raison d’un stress hydrique quasi-permanent, se permettre le luxe d’une vidange de fond s’avère inefficace, d’où le recours aux solutions mécaniques dont le dévasement est la solution la plus appropriée.

L’Anbt a eu recours aux dragues de dévasement depuis toujours. Le plus souvent en location auprès d’entreprises étrangères spécialisées dans le traitement et la maintenance des barrages. Mais, il y a quelques années, l’idée de fabriquer localement ce type d’appareillage a germé dans l’esprit des responsables et techniciens du secteur de l’eau. Et qui de mieux que le partenaire historique de l’Anbt pour concrétiser ce projet, en l’occurrence Alieco (Encc) ?

C’est ce à quoi s’attèle à mettre en évidence ce reportage qui va questionner successivement les responsables d’Alieco sur l’importance stratégique d’un tel projet, le travail symbiotique entre Alieco et l’Anbt, la présentation et le fonctionnement de l’équipement qui, il faut le dire, présente une particularité intéressante: autant la drague que son bateau de service sont modulables, donc facilement transportables d’un barrage à un autre.

L’équipe de journalistes de l’Entv qui s’est déplacée au barrage de Béni-Amrane pour filmer la drague en action, s’est intéressée aussi à l’ingénieurie, en questionnant les ingénieurs d’études d’Alieco qui ont collaboré à la mise en pratique des études et recommandations du bureau d’études étranger. A Alieco, la visite a concerné les ateliers ainsi que les équipements de production et les deux prototypes en cours de réalisation.

Les travailleurs, toutes spécialités confondues n’ont pas été en reste puisque les interviews ont porté sur la nouveauté du projet et partant, les difficultés auxquels ils ont été confrontés. Une première expérience qui leur a permis d’acquérir un savoir-faire jusque-là quasi ésotérique.

La commande de la drague et de son bateau de service porte sur la livraison de trois double exemplaires. Le premier est en phase de tests au barrage de Béni-Amrane.

De la fabrication de ce type d’équipement, l’Algérie gagne au change avec un taux progressif d’intégration dépassant les 70%. Une fois le marché local satisfait, une exportation de ce type d’équipements reste du domaine du réalisable, notamment dans l’espace maghrébin et arabe, mais aussi africain.

Un projet novateur, une première en matière de construction navale innovante, la drague de désenvasement de barrages réalisé par Alieco, a suscité l’intérêt de la télévision nationale qui diffusera prochainement un reportage sur l’histoire de ce projet unique en Algérie.

La question de l’envasement des barrages a toujours constitué un point noir de la gestion des barrages et une préoccupation majeure de l’Agence nationale des barrages et des transferts, l’Anbt. Au fil des années, de nombreux barrages perdent parfois jusqu’à la moitié de leur capacité de stockage du fait de l’envasement, un tassement progressif du fond du barrage, résultant des pluies de ruissellement et de l’effritement des berges du barrages.

Il existe une technique «naturelle» pour se débarrasser de la boue vaseuse, c’est la vidange de fond. Sauf qu’elle exige un barrage plein, exerçant une pleine pression pour «décaper» le fond du barrage et est consommatrice d’eau. Un lâché qui profite toutefois, à l’agriculture environnante. Mais en raison d’un stress hydrique quasi-permanent, se permettre le luxe d’une vidange de fond s’avère inefficace, d’où le recours aux solutions mécaniques dont le dévasement est la solution la plus appropriée.

L’Anbt a eu recours aux dragues de dévasement depuis toujours. Le plus souvent en location auprès d’entreprises étrangères spécialisées dans le traitement et la maintenance des barrages. Mais, il y a quelques années, l’idée de fabriquer localement ce type d’appareillage a germé dans l’esprit des responsables et techniciens du secteur de l’eau. Et qui de mieux que le partenaire historique de l’Anbt pour concrétiser ce projet, en l’occurrence Alieco (Encc) ?

C’est ce à quoi s’attèle à mettre en évidence ce reportage qui va questionner successivement les responsables d’Alieco sur l’importance stratégique d’un tel projet, le travail symbiotique entre Alieco et l’Anbt, la présentation et le fonctionnement de l’équipement qui, il faut le dire, présente une particularité intéressante: autant la drague que son bateau de service sont modulables, donc facilement transportables d’un barrage à un autre.

L’équipe de journalistes de l’Entv qui s’est déplacée au barrage de Béni-Amrane pour filmer la drague en action, s’est intéressée aussi à l’ingénieurie, en questionnant les ingénieurs d’études d’Alieco qui ont collaboré à la mise en pratique des études et recommandations du bureau d’études étranger. A Alieco, la visite a concerné les ateliers ainsi que les équipements de production et les deux prototypes en cours de réalisation.

Les travailleurs, toutes spécialités confondues n’ont pas été en reste puisque les interviews ont porté sur la nouveauté du projet et partant, les difficultés auxquels ils ont été confrontés. Une première expérience qui leur a permis d’acquérir un savoir-faire jusque-là quasi ésotérique.

La commande de la drague et de son bateau de service porte sur la livraison de trois double exemplaires. Le premier est en phase de tests au barrage de Béni-Amrane.

De la fabrication de ce type d’équipement, l’Algérie gagne au change avec un taux progressif d’intégration dépassant les 70%. Une fois le marché local satisfait, une exportation de ce type d’équipements reste du domaine du réalisable, notamment dans l’espace maghrébin et arabe, mais aussi africain.

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